XX, Émirats arabes unis, XX juin 2024: L’Académie diplomatique Anwar Gargash (AGDA), un centre d’excellence diplomatique d’envergure mondiale situé aux Émirats arabes unis, le g7+, une organisation intergouvernementale de 20 pays qui promeut la paix et la stabilité en préconisant l’efficacité de l’aide, et l’ODI, un groupe de réflexion indépendant sur les affaires mondiales basé au Royaume-Uni, ont annoncé aujourd’hui la mise en place d’un nouveau mécanisme de coordination pour stimuler l’action climatique dans les zones fragiles et touchées par les conflits, à l’appui de la déclaration historique des Émirats arabes unis sur le climat, l’aide d’urgence, le redressement et la paix, adoptée lors de la COP28.
Le mécanisme, lancé le 10 juin à Abu Dhabi en présence du Ministre adjoint des Affaires étrangères des Émirats arabes unis pour les questions d’énergie et de durabilité, S.E. Abdulla Balalaa, a pour objectif de stimuler l’action et le financement climatiques dans les pays et les communautés confrontés à des conflits, à la fragilité ou à de graves besoins humanitaires. Le manque criant de ressources pour renforcer la résilience climatique dans ces contextes est apparu comme un thème clé lors de la COP28 à Dubaï en décembre dernier, avec 91 pays et 43 organisations qui se sont engagés à remédier à cette disparité.
S.E. Nickolay Mladenov, directeur général d’AGDA, a évoqué l’importance du climat et de la diplomatie dans les régions touchées par la fragilité ou les conflits, en déclarant : « Dans la perspective de la COP28, nous avons lancé le Centre AGDA pour la diplomatie climatique, qui vise à faire progresser la recherche sur le changement climatique en accordant une attention particulière aux risques liés à l’atténuation du changement climatique dans les zones de conflit. Les principaux objectifs du centre comprennent la coordination d’un programme de recherche commun avec des groupes de réflexion, des universités et des instituts de recherche afin de servir de centre régional pour la recherche sur le climat, en soulignant l’importance de la recherche pour guider la politique étrangère des Émirats arabes unis sur le changement climatique et inspirer des actions ambitieuses en matière de climat dans d’autres pays ».
Il a ajouté : « En signant cet accord avec le g7+ et l’ODI, nous facilitons une action et un dialogue cruciaux pour garantir que la Déclaration des Émirats arabes unis de la COP28 sur le climat, l’aide d’urgence, le redressement et la paix, continue à se traduire par des programmes, des pratiques et des financements plus nombreux et de meilleure qualité. Dans le cadre du mécanisme de coordination, nous convoquons les bailleurs de fonds dans les prochains jours pour trouver des solutions de programmation et de financement adaptées aux pays et aux communautés fragiles et touchées par les conflits, afin de garantir que ceux qui se trouvent dans les situations les plus difficiles puissent eux aussi renforcer leur résilience climatique ».
Selon l’ODI, les personnes vivant dans des pays touchés par des conflits sont parmi les plus vulnérables au changement climatique, mais elles reçoivent souvent beaucoup moins de financements climatiques pour soutenir les efforts d’adaptation et de résilience nécessaires et urgents. Les recherches de l’ODI révèlent qu’entre 2010 et 2018, les pays de la Corne de l’Afrique et de la région du Sahel n’ont reçu que 2 à 13 dollars par habitant en financement climatique, contre une moyenne de 18 dollars pour les « pays les moins avancés » ne connaissant pas de conflit, qui reçoivent déjà un financement comparativement marginal.
Mauricio Vazquez, responsable de la politique en matière de risques mondiaux et de résilience à l’ODI, a déclaré : « Le principal défi consiste à rassembler les différentes composantes de la communauté. Ce nouveau mécanisme vise à réunir tous les protagonistes dans la même pièce pour s’attaquer aux causes profondes de la vulnérabilité climatique dans les régions fragiles et touchées par les conflits – en traitant les causes, et pas seulement les symptômes, des catastrophes liées au climat ».
S’exprimant également lors de la cérémonie de signature, Helder da Costa, Secrétaire général du g7+, une organisation intergouvernementale regroupant 20 pays touchés par des conflits, a déclaré : « Il est urgent de remédier à un angle mort de l’Accord de Paris, à savoir le fait que les pays touchés par des conflits, qui ont été les moins responsables du changement climatique, sont affectés de manière disproportionnée par son impact. Nous espérons que ce nouveau mécanisme de coordination permettra de dégager un consensus entre tous les acteurs sur la meilleure façon de renforcer la résilience dans ces pays et de faire en sorte que les fonds parviennent aux personnes qui en ont le plus besoin pour lutter contre les effets du changement climatique ».
S’exprimant également lors de la cérémonie de signature, Helder da Costa, Secrétaire général du g7+, une organisation intergouvernementale regroupant 20 pays touchés par des conflits, a déclaré : « Il est urgent de remédier à un angle mort de l’Accord de Paris, à savoir le fait que les pays touchés par des conflits, qui ont été les moins responsables du changement climatique, sont affectés de manière disproportionnée par son impact. Nous espérons que ce nouveau mécanisme de coordination permettra de dégager un consensus entre tous les acteurs sur la meilleure façon de renforcer la résilience dans ces pays et de faire en sorte que les fonds parviennent aux personnes qui en ont le plus besoin pour lutter contre les effets du changement climatique ».
S’exprimant également lors de la cérémonie de signature, Helder da Costa, Secrétaire général du g7+, une organisation intergouvernementale regroupant 20 pays touchés par des conflits, a déclaré : « Il est urgent de remédier à un angle mort de l’Accord de Paris, à savoir le fait que les pays touchés par des conflits, qui ont été les moins responsables du changement climatique, sont affectés de manière disproportionnée par son impact. Nous espérons que ce nouveau mécanisme de coordination permettra de dégager un consensus entre tous les acteurs sur la meilleure façon de renforcer la résilience dans ces pays et de faire en sorte que les fonds parviennent aux personnes qui en ont le plus besoin pour lutter contre les effets du changement climatique ».
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À propos de l’Académie diplomatique Anwar Gargash (AGDA):
L’Académie diplomatique Anwar Gargash (AGDA) est un centre d’excellence diplomatique mondialement reconnu situé à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. Elle propose des programmes académiques accrédités et des formations exécutives à fort impact pour former les futurs diplomates, ainsi que les dirigeants des gouvernements et des entreprises de demain. AGDA rassemble une communauté intellectuelle issue du monde de la diplomatie, de l’université et de la recherche. En tant que groupe de réflexion régional respecté et en pleine évolution, AGDA produit des recherches qui font progresser les connaissances et les capacités en rapport avec les objectifs de la politique étrangère des Émirats arabes unis. L’Académie produit des ressources de premier plan, notamment des indices et des publications. Pour en savoir plus, consultez le site http://agda.ac.ae/
À propos du g7+
Le g7+ est une organisation intergouvernementale de 20 pays unis par une vision de paix, de stabilité et de développement dans leurs pays et partout dans le monde. La mission collective du g7+ est d’aider ses membres à réaliser des transitions vers la résilience et vers les prochaines étapes du développement, en s’engageant avec les acteurs au niveau national et international.
À propos de l’ODI
L’ODI est un groupe de réflexion de premier plan qui mène des recherches de haute qualité, reconnues à l’échelle internationale, qui éclairent l’élaboration des politiques et mobilisent les dirigeants pour relever les défis mondiaux.
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