Le g7+ a organisé un sommet à haut niveau pour affirmer son engagement en faveur de la paix lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Organisé conjointement par la République de la Sierra Leone, qui assure actuellement la présidence du g7+, et la République démocratique du Timor-Leste, qui accueille le Secrétariat du g7+, le sommet a mis en évidence les efforts collectifs déployés par les États fragiles et touchés par des conflits pour favoriser la stabilité et la résilience.

Des dirigeants de premier plan ont participé au sommet, notamment S.E. Julius Maada Bio, Président de la Sierra Leone, S.E. Carlos Manuel Vila Nova, Président de São Tomé et Príncipe, S.E. Kay Rala Xanana Gusmão, Premier ministre du Timor-Oriental, S.E. Guylain Nyembo Mbwizya, vice-premier ministre de la République démocratique du Congo, ainsi que des ministres, des ambassadeurs des pays du g7+ et le sous-secrétaire général du Bureau d’appui à la consolidation de la paix de l’ONU.

S.E. Kenyeh Barlay, Ministre de la planification et du développement économique de la Sierra Leone et Président du g7+, a animé le sommet, soulignant son objectif de partager les leçons et les perspectives sur la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables dans les États membres.

Dans sa déclaration d’ouverture en tant que coorganisateur du sommet, S.E. Julius Maada Bio, Président de la Sierra Leone, a fait l’éloge de l’impact significatif que le g7+ a eu depuis sa création. Il a souligné les principales réalisations, notamment le rôle du groupe dans la promotion de l’ODD 16 – « Paix, justice et institutions fortes » – dans le cadre de l’agenda 2030, et l’obtention du statut d’observateur auprès des Nations unies. Le président Bio a appelé tous les pays membres du g7+ à réaffirmer et à renforcer leur engagement à l’égard des valeurs fondamentales du groupe. Il a également résumé les six points clés de la déclaration du g7+ qu’il a prononcé lors du Sommet de l’avenir des Nations unies, en insistant sur la nécessité de l’unité et de la poursuite des progrès.

S.E. Kay Rala Xanana Gusmão, Premier ministre du Timor-Oriental (hôte conjoint du sommet) et personnalité éminente du g7+, a salué les progrès réalisés par les pays membres et a souligné le rôle essentiel qu’ils jouent sur la scène mondiale, citant des exemples tels que l’adhésion non permanente de la Sierra Leone au Conseil de sécurité des Nations unies et le mandat à venir de la Somalie. Il a souligné l’importance pour les pays du g7+ de partager leurs perspectives et leurs enseignements sur la coopération en matière de paix et de stabilité. Regrettant les difficultés rencontrées par certains pays membres, il a appelé à l’unité et au soutien mutuel entre les membres du g7+ pour parvenir à la paix et à la stabilité. Le Premier ministre Gusmão a également invité les ministres des affaires étrangères du g7+ à participer à la réunion ministérielle du g7+ qui se tiendra à Dili, au Timor-Oriental, en 2025.

« Le g7+ est une plateforme unique car ses membres sont liés par l’esprit de solidarité » – S.E. M. Carlos Manuel Vila Nova, Président de São Tomé e Principe

« Les impacts des conflits et du changement climatique compromettent les efforts déployés par le pays pour atteindre les objectifs du développement durable » – S.E. Guylain Nyembo Mbwizya, vice-Premier ministre de la République Démocratique du Congo.

Les délégations des autres pays membres du g7+ ont réaffirmé leur engagement à l’égard de la mission du g7+, soulignant la nécessité de renforcer la plateforme pour partager des expériences utiles et plaider collectivement en faveur de politiques plus efficaces et plus effectives. Ils ont souligné l’importance de promouvoir un multilatéralisme inclusif et ont appelé à un processus décisionnel plus équitable au sein des Nations unies et des institutions financières internationales, en veillant à ce que les voix des États fragiles et touchés par des conflits soient entendues et respectées dans les forums mondiaux.

Le sommet s’est conclu par l’adoption d’un document final, qui comprend un accord sur une lettre ouverte commune sur l’action climatique et le financement.  FIN